Les états de divulgation publique des intérêts financiers des députées provinciales et députés provinciaux ont été présentés aujourd’hui au greffier de l’Assemblée législative et publiés sur le site Web du Bureau.
Conformément à la Loi de 1994 sur l’intégrité des députés, la députation a divulgué au commissaire ses éléments d’actif et de passif ainsi que d’autres renseignements financiers.
Le commissaire à l’intégrité, J. David Wake, c.r., a rencontré chaque députée et député pour passer en revue l’état de divulgation de ses intérêts financiers. Ces rencontres exigées par la Loi sont l’occasion de parler de conflit d’intérêts. Comme le commissaire prendra sa retraite en début d’année 2025, c’est la dernière fois qu’il rencontre la députation.
« Durant mon mandat, j’ai pris plaisir à rencontrer chaque députée et député et à écouter l’ensemble d’eux me parler de leur engagement à l’égard de la fonction publique. Je remercie les 124 députées et députés qui s’efforcent continuellement de respecter leurs obligations éthiques légales », a déclaré le commissaire Wake.
Le commissaire est tenu de publier certains des renseignements divulgués. Les états de divulgation rendent compte des avoirs de chaque députée et député au 1er septembre. Le commissaire vérifie en outre que ces avoirs respectent la Loi, notamment l’obligation pour les ministres de placer certains actifs financiers dans une des huit fiducies.
Les états sont consultables sur le site Web du Bureau du commissaire et au bureau du greffier de l’Assemblée.
À propos des états de divulgation publique
Selon la Loi de 1994 sur l’intégrité des députés, les députées et députés doivent fournir chaque année au commissaire à l’intégrité des renseignements sur leur situation financière et celle de leur conjointe, conjoint ou partenaire et de tout enfant de moins de 18 ans.
Chaque députée et député doit communiquer :
- ses revenus et leurs sources (droits à pension, etc.);
- ses éléments d’actif (placements, biens, parts dans une entreprise, etc.);
- ses éléments de passif (prêts hypothécaires, marges de crédit, impôts impayés, prêts cosignés, etc.).
Le Bureau du commissaire produit, pour chaque députée et député, un état de divulgation publique précisant la nature de certaines sources de revenu et de certains actifs et passifs, conformément à la Loi, mais sans préciser de montants en dollars. L’état indique aussi les dons de plus de 200 $ acceptés dans l’année.
Selon la Loi, certains éléments d’actif et de passif et certaines sources de revenu sont exclus de l’état de divulgation publique, notamment :
- les biens immeubles servant principalement de résidence ou à des fins de loisir;
- les fonds injectés dans des sociétés d’investissement à capital variable avec placements diversifiés;
- d’autres éléments ou sources que le commissaire considère comme des intérêts personnels exclus.
Le Bureau du commissaire à l’intégrité
Le Bureau est chargé, aux termes de cinq textes législatifs, de sept mandats :
- Intégrité des députés – Fournir aux députées et députés des conseils confidentiels sur les conflits d’intérêts et faire enquête sur les allégations d’infractions aux obligations éthiques;
- Respect de l’éthique par le personnel des cabinets de ministres – Fournir aux fonctionnaires en poste dans les cabinets de ministres un encadrement à l’égard des conflits d’intérêts;
- Enregistrement des lobbyistes – Tenir le registre des lobbyistes de l’Ontario et enquêter sur les éventuels cas de non-conformité;
- Éthique dans le secteur public – Donner des conseils et des directives sur les conflits d’intérêts aux responsables de l’éthique des organismes publics;
- Divulgation d’actes répréhensibles – Recevoir les dénonciations émanant des fonctionnaires et des ex-fonctionnaires de l’Ontario;
- Examen des dépenses :
- Examiner les frais de déplacement, de repas et d’accueil des ministres, des adjointes et adjoints parlementaires, des chefs des partis de l’opposition et de leur personnel;
- Examiner les frais de déplacement, de repas et d’accueil de certains organismes provinciaux.
Personne-ressource : Michelle Renaud, chef, Unité des communications et de la sensibilisation