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J. David Wake, nouveau commissaire à l’intégrité

Le Bureau de l’Assemblée s’apprête à accueillir l’honorable J. David Wake au poste de commissaire à l’intégrité. Son mandat de cinq ans débutera le 1er février 2016.

Depuis juin 2013, le juge Wake occupe les fonctions de vice-président du Tribunal de la sécurité sociale du Canada, où sont traités les appels concernant l’assurance-emploi, le Régime de pensions du Canada et la Sécurité de la vieillesse. Il a également été juge de la Cour de justice de l’Ontario à Brampton, puis à Ottawa, de 2005 à 2013, et juge en chef adjoint de cette même cour de 1999 à 2005. 

« Je crois que le rôle du commissaire à l’intégrité est particulièrement important à l’heure actuelle, compte tenu de l’attention soutenue qu’accorde la population aux enquêtes sur les conflits d’intérêts et les questions d’éthique qui touchent les représentants élus et leur personnel. J’ai bien hâte de commencer mon travail en février », affirme le juge.

La commissaire actuelle, Lynn Morrison, prendra sa retraite après 28 ans à la fonction publique. 

« Ce fut un honneur, et je suis très fière de ce qu’est devenu le Bureau, confie-t-elle. Quand j’ai commencé, il n’avait qu’un mandat; maintenant, il en a six. C’est la preuve que l’intégrité est un élément essentiel de la confiance du public envers son gouvernement. » 

La commissaire Morrison est une inconditionnelle de l’éducation et de la sensibilisation. On lui doit notamment la création d’un rapport sur le rôle des employés ministériels à Queen’s Park, lequel réclame une amélioration des dispositifs de formation et de redevabilité qui leur est destinés ainsi que la modification de la Loi de 1998 sur l’enregistrement des lobbyistes (dans la nouvelle année), afin de conférer au commissaire des pouvoirs d’enquête. Elle a aussi plaidé pour la modification de la Loi de 2009 sur l’examen des dépenses dans le secteur public afin d’accroître les pouvoirs du Bureau quant à la sélection des organismes, des conseils et des commissions dont les frais de déplacement, de repas et d’hébergement doivent être soumis à un examen. C’est aussi par son travail que la Loi de 1994 sur l’intégrité des députés a pu être modifiée et ainsi renforcée. 

« J’ai eu une carrière des plus gratifiantes au Bureau, explique la commissaire. Les députés me disent souvent, lors de nos rencontres, à quel point ils peuvent se fier aux conseils que nous leur offrons. Cet hommage témoigne de l’attention et de la rigueur de nos employés. Sans eux, le Bureau ne serait pas devenu le modèle d’éthique et d’efficacité qu’il est aujourd’hui. »

Personne-ressource 

Cathryn Motherwell, Directrice
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